Written as an accessible guide to the nature of life in prehistory and to the underpinnings of human violence. Combines symbolic interpretations of archaeological remains with a medical understanding of violent acts.
La transition de l'économie de chasse-cueillette à l'économie agricole en Méditerranée centrale et occidentale s'effectue essentiellement entre le VIIe et le IVe millénaire avant J.-C. Cette période voit s'implanter un type d'économie totalement neuf, générateur de mutations rapides et souvent irréversibles au plan de l'environnement. À ce titre les mutations de cette période jouent un rôle essentiel dans l'évolution ultérieure des sociétés et de leur cadre de vie et participent au fondement
Avant-propos présente la néolithisation, suivie de l'exploration de l'avènement des producteurs de nourriture en Méditerranée occidentale. Le premier chapitre aborde la néolithisation du bassin occidental et l'évolution des concepts. Les substrats sont examinés dans le second chapitre, questionnant le mésolithique final ou le proto-néolithique. La céramique est analysée pour son unité et son polymorphisme, tandis que la chronologie absolue est clarifiée. Les premiers élevages et les débuts de l'agriculture sont discutés, ainsi que les processus de sédentarisation, en lien avec la néolithique et la paléo-écologie, et l'interaction entre hommes et sociétés. La deuxième partie se concentre sur les premières communautés agro-pastorales, avec des chapitres dédiés à la Dalmatie, à la péninsule italienne et ses satellites, au Midi méditerranéen, au monde ibérique et à l'Afrique du Nord. La troisième partie explore le néolithique accompli, en se penchant sur l'aire italique, Montbolo et la genèse des groupes occidentaux à poterie lisse, ainsi que le néolithique moyen de la France du Sud et des régions voisines, et la péninsule ibérique. Enfin, la quatrième partie examine l'épanouissement du 3e millénaire, mettant en lumière le renouveau culturel de l'Occident méditerranéen, l'Italie et le monde insulaire, la façade méditerranéenne française, et les terres ibériques et maghrébines. La conclusion est suivie d'une bibliographie, de fig