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Gilles Marmasse

    Comment fonder la philosophie ?
    L' histoire hégélienne entre malheur et réconciliation
    Hegel
    Le négatif au travail
    Ricoeur et la pensée allemande
    • Ricoeur et la pensée allemande

      • 296 páginas
      • 11 horas de lectura

      "Paul Ricoeur a toujours entretenu un rapport passionné avec la philosophie allemande, jusqu'à entreprendre la traduction des Idées directrices de Husserl en captivité dans un stalag. S'il est connu pour son rôle clé dans l'acclimatation de la phénoménologie husserlienne en France, sa lecture de la philosophie allemande antérieure à Husserl a été non moins intense et influente. Lui-même a parfois défini sa position comme un "kantisme post-hégélien". Mais il a su également mobiliser les pensées de Marx, de Nietzsche et de Freud comme des moments critiques indispensables à son projet intellectuel. Enfin, il a reconnu toute l'importance ile Schleiermacher et de Dilthey en tant que fondateurs de la philosophie herméneutique. Le présent ouvrage se propose d'examiner comment Ricoeur s'approprie l'héritage de la philosophie allemande du XVIIIe et du XIXe siècle, et comment, à travers elle, il crée une oeuvre extraordinairement originale. Quelles sont les règles implicites auxquelles ses lectures obéissent? En quoi lui permettent-elles d'explorer ses propres intuitions? Qu'ont changé ces lectures dans la réception de la philosophie allemande en milieu francophone? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage entend répondre."--Page 4 of cover

      Ricoeur et la pensée allemande
    • "Le concept de négativité, comme déficience et principe de progrès, est une invention que Hegel revendique avec force. Pour lui, c'est la négativité agissante qui permet à la réalité de s'élever - malgré des phases de scission et d'échec - à une pleine rationalité. Si Hegel est un représentant des Lumières par sa valorisation de la raison, il refuse toutefois de voir en elle une forme anhistorique et toujours-déjà achevée. Car, à ses yeux, la raison est en genèse et n'investit le réel que de manière progressive et laborieuse. C'est ce que le présent ouvrage met en évidence, dans un parcours de la philosophie hégélienne qui en souligne la profondeur et les aspérités."--Page 4 of cover

      Le négatif au travail
    • L'équilibre, omniprésent chez Spinoza, est illustré par l'enfant dont le corps est "comme en équilibre", symbolisant le mécanisme d'imitation des affects au cœur de la psychologie spinoziste. La définition de cet équilibre se trouve peut-être chez l'âne de Buridan, tiraillé entre deux désirs équivalents, représentant une illusion de libre-arbitre. Souvent, les hommes se retrouvent perdus entre des affects contraires, tels que l'espoir et la crainte, l'amour et la haine. À cet équilibre figé s'oppose un équilibre en mouvement, qui résulte d'un déséquilibre rattrapé. Le spinozisme établit des équivalences saisissantes : entre l'âme et le corps, entre Dieu et la nature, entre puissance et droit, réalité et perfection. Ces équivalences, loin d'être de simples parallèles dans un système statique, sont dynamisées par une pensée qui ajuste le poids des éléments, favorisant l'équilibre de l'âme, ou "équanimité". Cette dernière répond à la double exigence de la raison : connaître le monde dans sa nécessité et évaluer notre puissance d'agir. Cet ouvrage explore, à travers des figures exemplaires et sans souci de systématicité, cette dynamique pendulaire qui permet à notre "automate spirituel" de pratiquer et d'apprécier le spinozisme.

      Hegel
    • Comment penser la pluralité et le devenir des cultures et des régimes politiques ? Hegel ne cherche pas à identifier un "plan" derrière les événements historiques, mais étudie comment chaque peuple forge son identité et crée des institutions stables et intégratrices. Il montre comment, au fil du temps, émerge une conception authentique de la liberté, révélant que chaque individu a une valeur infinie et que la volonté étatique doit unifier le bien commun et les intérêts individuels. Toutefois, Hegel insiste sur le caractère corruptible de chaque peuple. Bien qu'un peuple impliqué dans l'histoire soit "rationnel" en tant que sujet de son devenir et qu'il unifie ses membres dans un vouloir commun, il demeure prisonnier de son particularisme. Cela le rend vulnérable à la défaite au nom d'une légitimité culturelle ou politique supérieure. Si l'histoire favorise le progrès de la conscience de la liberté, elle se présente également comme un "autel" ou un "abattoir" où se sacrifient le bonheur des peuples, la sagesse des États et la vertu des individus. L'ouvrage invite à réévaluer l'interprétation traditionnelle selon laquelle l'histoire, pour Hegel, serait marquée par le triomphe d'une raison souveraine, proposant plutôt une lecture ambivalente et inquiète du devenir historique.

      L' histoire hégélienne entre malheur et réconciliation
    • Comment fonder la philosophie ?

      • 362 páginas
      • 13 horas de lectura

      Mme de Staël déclara un jour à Fichte que son système lui rappelait le conte du Baron de Münchhausen, capable de se tirer d’un marais, son cheval avec lui, en se tirant par la natte. Le fichtéanisme se voit accusé, dans cette anecdote, de chercher à démontrer l’indémontrable et de se réduire à une vaste pétition de principe. Mais ce rapprochement de Fichte et du Baron de Münchhausen n’exprime-t-il pas un problème philosophique réel, celui de la légitimation du principe premier de la philosophie ? Sur quel fondement la philosophie peut-elle et doit-elle s’appuyer pour penser ? Ce fondement doit-il être justifié préalablement à l’activité philosophique, ou n’est-ce pas dans le cours même de l’activité philosophique que sa validité est établie ?Certains rejettent l’idée d’un tel principe, comme Schlegel, Novalis, tandis que d’autres, Reinhold, Fichte, Hegel, le revendiquent. C’est ce débat sans cesse repris entre les divers protagonistes qu’étudient les spécialistes réunis sous la direction de Gilles Marmasse et de Alexander Schnell, dont Jean-François Kervégan, Pierre Mabille, Christian Berner, Jean-Christophe Goddard, etc.

      Comment fonder la philosophie ?