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Michel Décaudin

    Michel Décaudin présente Alcools de Guillaume Apollinaire.
    Anthologie de la poésie française du XXe siècle
    Poèmes à Lou ; précédé de Il y a
    Deník 1898-1918
    • Teprve v 90. letech minulého století poprvé vyšel soukromý deník proslulého zakladatele francouzské moderní poezie Guillauma Apollinaira, který si básník s určitými přestávkami vedl po dvacet let – od roku 1898 až do své smrti v roce 1918. Je třeba říci, že tyto texty zcela nenaplňují to, co rozumíme pod pojmem deník. Mnohem spíše je lze charakterizovat jako nahlédnutí do autorovy tvůrčí dílny. Apollinaire zde zachycoval situace, ke kterým se chtěl posléze vrátit. Ale i tak tu naleznete např. záznam o jeho seznámení s Alfredem Jarrym na prvním večírku časopisu La Plume, verše na sousedku z domu, kde bydlel, zmínku o autorově vyloučení ze střední školy v r. 1897 v Cannes či zápisky o vlastní svatbě. Defiluje tu celá řada známých jmen, které dnes již patří k legendám nejen francouzského, ale i světového umění – Pablo Picasso, Henri Matisse, Rachilde, Henri de Régnier, Paul Fort a další. Vydání deníku bránila vdova po básníkovi, „krásná rusovláska“ Jacqueline Kolbová, proto vyšel až po řadě desetiletí od autorovy smrti. Českým čtenářům se tento biografický skvost dostává do rukou vůbec poprvé v překladu Jany Podhorské a se znamenitým úvodním esejem Aleše Pohorského.

      Deník 1898-1918
    • Poèmes à Lou ; précédé de Il y a

      • 243 páginas
      • 9 horas de lectura

      "Jouant de tous les registres, depuis les mètres traditionnels jusqu'au poème figuré, jamais Apollinaire n'a montré dans son expression une telle audace et une telle invention. Ni dans son inspiration. Amant persuadé que Le vice n'entre pas dans les amours sublimes il chante la joie et la douleur des corps sans oublier que "le corps ne va pas sans l'âme", à la fois rêvant d'un inacessible absolu et acceptant les partages les plus dérisoires. Soldat vivant au jour le jour les misères des premières lignes, il a le courage de contempler l'insolite beauté que suscite la guerre, et de la dire. Mais dans la magnificence de l'amour comme dans l'émerveillement qu'il ressent, artilleur, sur la ligne de feu, il reste, proche de nous, l'homme qui sait sa faiblesse et le prix de l'attente : Je donne à mon espoir tout l'avenir qui tremble comme une petite lueur au loin dans la forêt." Michel Décaudin.

      Poèmes à Lou ; précédé de Il y a
    • Le premier tome de l'Anthologie de la poésie française du XXe siècle s'était donné pour repères Paul Claudel et René Char, c'est-à-dire les auteurs nés avant 1906. Michel Décaudin, maître d'oeuvre de ce volume, en propose aujourd'hui une version plus ample (une dizaine de poètes y trouvant place désormais). Le second tome, composé par Jean-Baptiste Para, prend tout naturellement le relais et s'ouvre sur les fortes présences d'André Frénaud et Guillevic, nés en 1907.A l'autre extrémité de l'arc temporel se trouvent les poètes nés en 1945, année charnière, choisie pour des raisons historiques, mais aussi, avouons-le, parce que le nombre de pages d'un tel ouvrage ne pouvait être illimité. Néanmoins, trois poètes prématurément disparus (Belamri, Le Sidaner, Guez-Ricord) viennent clore cette anthologie. Plus qu'un nécessaire état des lieux, c'est une invitation au voyage, à la rencontre de voix singulières.Chaque lecteur pourra y nommer ses propres affinités électives, tant il est vrai, comme le disait Paul Eluard, que "le meilleur choix de poèmes est celui que l'on fait pour soi".

      Anthologie de la poésie française du XXe siècle
    • "À trente-deux ans, Apollinaire est en 1913 une figure connue du monde de l'art, de la littérature et du journalisme. En poésie, il n'a certes publié qu'une petite plaquette tirée à cent vingt exemplaires, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, alors que son ami André Salmon en est déjà à son troisième recueil ou que leur cadet Jules Romains fait paraître son cinquième. Mais depuis douze ans il a donné des vers à de nombreuses revues, particulièrement La revue blanche, La Plume, Vers et prose, La Phalange, Les Soirées de Paris, et il a fait passer son grand poème "La Chanson du mal-aimé" dans le Mercure de France. Il ne se rattache pas à une école ou à un groupe déterminé ; cependant, dans une conférence faite en 1909, il place à l'origine de la jeune poésie "deux groupes fondamentaux", l'Unanimisme d'une part, de l'autre celui des collaborateurs de la revue qu'il avait fondée en 1903 et qui n'eut que neuf numéros, Le Festin d'Ésope. Il affirmait ainsi sans ambages son originalité et son antériorité, alors qu'il n'en était encore qu'à annoncer ou laisser annoncer dans les journaux la prochaine publication d'un premier grand livre de poèmes." Michel Décaudin.

      Michel Décaudin présente Alcools de Guillaume Apollinaire.