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Daniel Dessert

    Fouquet
    Argent, pouvoir et société au Grand Siècle
    La mémoire des siècles - 1661: Louis XIV prend le pouvoir
    • Argent, pouvoir et société au Grand Siècle

      • 824 páginas
      • 29 horas de lectura

      La monarchie a toujours été victime d'embarras financiers chroniques qui ont fini par la terrasser. Pourtant, comment expliquer sa remarquable résistance et sa capacité étonnante à différer l'inéluctable issue, alors que tant d'autres régimes moins décriés _ et de constitution apparemment plus robuste _ ont succombé pour bien moins? L'analyse du système fisco-financier de la vieille France à laquelle se livre Daniel Dessert et l'étude minutieuse du monde de l'argent apportent un éclairage nouveau sur ce problème. A partir de l'utilisation monétaire du métal précieux, de ses cheminements fiscaux et économiques, l'auteur propose une explication globale de l'Ancien Régime qui en renouvelle l'approche.La descente dans l'univers de la maltôte découvre le monde des véritables protagonistes du jeu de l'argent, et révise bon nombre d'idées reçues sur leur identité. Les liens entre le Pouvoir et la Finance sont présentés sans fard, en particulier dans leur dimension sociale et politique. Ainsi, l'auteur propose une relecture radicale de l'oeuvre d'un Fouquet ou d'un Colbert. Mais, au-delà de l'histoire du Grand Siècle, cette étude de la fascination qu'exerce le métal précieux sur le royaume met en évidence des comportements spécifiques aux Français d'hier comme d'aujourd'hui et qui n'en finissent pas de nous interpeller.

      Argent, pouvoir et société au Grand Siècle
    • Fouquet

      • 404 páginas
      • 15 horas de lectura

      Vaincu politique, Fouquet est surtout un vaincu de l'Histoire. L'image du ministre léger et prodigue s'est imposée comme une évidence. Pourtant, au terme de cette enquête, la personnalité du surintendant apparaît bien différente de ce poncif.Par son attitude et son caractère, il a certes renforcé l'équivoque. Mais il a perdu son bien, celui de sa famille, joué le destin de son clan, hypothéqué l'avenir de ses enfants avant de perdre sa liberté et son honneur. Vingt ans de prison pour huit année de vertige, mais aussi de bons et loyaux services: un homme capable de tout sacrifier à ses chimères et à son devoir mérite qu'on lui rende justice avant de le condamner si cela est nécessaire.Ni séducteur ni concussionnaire ni factieux, Nicolas représente en réalité l'archétype du financier virtuose, du politique efficace, de l'ami fidèle et du chrétien militant. A la croisée de tous les grands courants de l'Ancien Régime, il en assume les contradictions et les grandeurs.

      Fouquet