Derriere Les Collines. --
- 224 páginas
- 8 horas de lectura
Maurice Genevoix fue un autor francés cuyas obras profundizaron en las profundidades de la experiencia humana, particularmente en lo que respecta a la guerra y la naturaleza. Su estilo es conocido por su precisión y resonancia emocional, ofreciendo a los lectores una profunda visión de la psique de sus personajes. Genevoix capturó magistralmente las crudas realidades del conflicto bélico al tiempo que celebraba la belleza y la resiliencia del mundo natural. Su escritura es un testimonio de la resistencia humana y la conexión espiritual con la tierra.






Set during the critical months of August to October 1914, this book explores significant events surrounding Verdun, emphasizing its historical importance. Efforts have been made to preserve the work for future generations by republishing it in a modern format, ensuring clarity and readability through reformatting and retyping. The intention is to keep the narrative accessible and impactful for both contemporary readers and those to come.
Im Mittelpunkt des Schreibens von Maurice Genevoix steht der Mensch im Spannungsfeld zur freien Natur und zum Tod. Todeserfahrungen reichen bis in seine Kindheit zurück: Erkrankung an Diphterie, im Alter von 12 verliert er seine Mutter. Im Ersten Weltkrieg nimmt er an der Marne-Schlacht und an den Kämpfen um Verdun teil, wird auf einem Hügel bei Les Éparges lebensgefährlich verletzt. Nach Kriegsende erkrankt er an der spanischen Grippe. In „Nahaufnahme des Todes“ (das französische Original „La mort de près“ erschien 1972) setzt er sich aus der Distanz von 60 Jahren mit seiner Kriegserfahrung als junger Mann auseinander und verbindet diese Überlegungen mit einem Appell an die Schönheit des Lebens, als stünde der alte Mann nocheinmal dem jungen Soldaten gegenüber mit dem Ziel, „daß er und ich unsere Zeugenberichte gegenüberstellen, sie vereinen können und damit ihre Kraft verstärken und ihr Echo verlängern.“ Nahaufnahme des Todes ist das erste in deutscher Sprache erschienene Werk des französischen Erfolgsautors.
the Experiences of a French Soldier During the Early Months of the First World War
Set against the backdrop of conflict, this narrative explores the experiences of French volunteers as they navigate the complexities of war. It delves into themes of patriotism, sacrifice, and the moral dilemmas faced by individuals in battle. The characters are vividly portrayed, showcasing their struggles and camaraderie amidst chaos. Through personal stories and historical context, the book offers a poignant reflection on the impact of war on both the soldiers and their homeland.
On l'appelle Raboliot parce qu'il ressemble à un lapin de rabouillère (nid de garennes). Braconnier passionné, hardi, sûr de lui et de son adresse, rien ne peut l'empêcher d'obéir à ce besoin de chasse nocturne qui l'empoisonne chaque soir. Le gendarme Bourrel, cependant, a failli le prendre sur le fait. Excité par le danger, Raboliot multiplie les imprudences et va jusqu'à narguer ouvertement Bourrel. Dès lors, entre les deux hommes commence une lutte sans merci. Traqué, Raboliot doit fuir, vivant dans les bois comme un loup. Au bout de trois mois, accablé de solitude, torturé par le désir de revoir sa femme et ses enfants, Raboliot revient chez lui ... et c'est le drame. Raboliot est sans doute le plus représentatif des romans que Maurice Genevoix, conteur exceptionnel, consacra à son terroir, la Sologne. Commentaires de Francine Danin
Le Moyen Age c'est d'abord, pour nous, la chevalerie, l'amour courtois, l'épopée franque ou les Croisades. Ces images ne sont pas fausses mais elles sont incomplètes. Grâce au Roman de Renard nous connaissons aussi l"`envers du décor" S'inspirant de l'ensemble foisonnant et souvent disparate légué par les conteurs du XIIe et du XIIIxnie siècle, Maurice Genevoix a composé à partir de cette vaste "épopée populaire" un véritable roman moderne, comme Joseph Bédier l'avait fait pour la légende de Tristan et Yseut.Poète du monde animal et de la nature, Maurice Genevoix a d'ailleurs singulièrement enrichi le cadre et l'action des vieux récits. Il a condensé, concentré, reconstruit les épisodes qu'un lecteur d'aujourd'hui n'aurait pas suivis sans effort. Mais surtout les simples notations de circonstances ou de décor ont pris sous sa plume un contenu sensible et coloré. De la mosaïque hétéroclite des textes médiévaux est ainsi née une oeuvre nouvelle, vivante et durable qui est, pourrait-on dire, notre Livre de la Jungle. La présente édition est préfacée par M. Jean Dufournet, spécialiste de la littérature médiévale, qui analyse avec rigueur et minutie la genèse de cette oeuvre, ses liens avec la tradition et son originalité propre.
Cédant aux commandements d’une mémoire très sûre, l’auteur d’ Un jour raconte ici – pour la première fois – les trente mille jours qui firent une vie d’homme à cheval sur deux siècles et une carrière de grand écrivain. Autobiographie ? Bien davantage. On verra que, privé des artifices de la fiction, le charme singulier de Maurice Genevoix joue ici plus puissamment encore que dans aucun de ses livres. D’une enfance sur les bords de la Loire au secrétariat perpétuel de l’Académie française en passant – surtout – par l’effrayante déchirure de la Grande Guerre, ces pages évoquent neuf décennies de fidélité à soi-même : fidélité à l’essentiel, tendresse et vigilance généreuse accordée aux rythmes profonds de la vie. On le suit pas à pas, liés à lui par une sorte de connivence secrète. Qu’il évoque une marche du brame dans les forêts de Sologne, le regard de ses compagnons massacrés dans la boue des Éparges ou les premières terreurs d’un enfant découvrant la mort, il témoigne de la même douceur obstinée, de la même « justesse » qui nous font complices fraternels de sa mémoire. Voilà, certes, un extraordinaire document sur un siècle de folies modernes et d’exil bétonné, un rappel têtu des évidences vers lesquelles nous ramènent les grands désarrois du moment ; voilà aussi le chef-d’œuvre accompli d’un de nos grands écrivains. Mais il y a, décidément, autre chose dans ces Trente mille jours paisiblement restitués. L’illustration – et l’explication – du « mystère Genevoix » qui vaut aujourd’hui à l’écrivain, à un âge où l’on cède ordinairement aux honneurs et au silence, les faveurs d’un jeune public. Rejoint, sur le tard, par la sensibilité d’une époque désemparée, reconnu et spectaculairement retrouvé , qui mieux que lui pouvait nous murmurer : « Voyez vous-même que je n’ai rien trahi ni jamais renoncé. » Ces pages providentielles nous sont, d’une certaine manière, personnellement adressées. Ces Mémoires rêveurs sont un peu – et toutes générations confondues – les nôtres.