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Simone Veil

    Simone Veil, nacida Jacob, fue una política y defensora de los derechos humanos francesa cuya vida estuvo profundamente marcada por sus experiencias en los campos de concentración nazis durante la Segunda Guerra Mundial. Este desgarrador pasado alimentó su inquebrantable compromiso con la justicia y la memoria de las víctimas del Holocausto. Como figura destacada en la política francesa, defendió valientemente la legislación que legalizaba el aborto, un logro histórico para los derechos reproductivos de las mujeres. Su influencia se extendió a la política europea como la primera presidenta del Parlamento Europeo, y más tarde se convirtió en miembro del Consejo Constitucional. La dedicación de Veil al servicio público y su poderosa narrativa personal cimentaron su legado como una formidable defensora de la dignidad humana y la memoria.

    O prawo do aborcji
    L’aube à Birkenau
    Une vie. Und dennoch leben, französische Ausgabe
    A Life
    • Veil, one of France's most beloved political figures, is admired for her personal and political courage,and enjoys respect from all political spectrums.

      A Life
    • Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l'étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s'y montre telle qu'elle est : libre, véhémente, sereine.

      Une vie. Und dennoch leben, französische Ausgabe
    • L’aube à Birkenau

      • 290 páginas
      • 11 horas de lectura

      « La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n’avaient ni argent ni vêtements à m’offrir, c’est une voisine qui m’a secourue avec une robe et des sous-vêtements. Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n’y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n’avaient pas pu emporter. Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J’y voyais un symbole. Nous n’avions rien à quoi nous raccrocher. Ma sœur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre. Nous faisions semblant de vouloir continuer. »

      L’aube à Birkenau