Roman Osipovich Rosdolsky fue un destacado erudito marxista y revolucionario político. Conocido principalmente en el mundo angloparlante por su meticulosa exégesis académica, su obra seminal reexaminó y anuló cuidadosamente interpretaciones previas de un texto marxista fundamental. A lo largo de su vida, se carteó con muchos escritores marxistas prominentes, y sus análisis críticos fueron reconocidos por su originalidad incluso dentro de la tradición marxista. Sus profundas perspectivas sobre temas históricos y su riguroso enfoque intelectual lo establecen como una figura crucial para la comprensión de la evolución del pensamiento marxista.
The book explores the evolution of Marx's "Capital," analyzing the different versions and the motivations behind Marx's revisions. Rosdolsky delves into the complexities of Marx's thought and the historical context that influenced his work, offering insights into the development of his theories and their implications for understanding capitalism. Through this investigation, readers gain a deeper appreciation of the text's significance and the philosophical underpinnings of Marx's economic critique.
Das Anliegen dieser Arbeit ist es, die marxistisch-dialektische Position gegen dogmatische Verengungen oder idealistische Ausweitungen zur Geltung zu bringen. Es handelt sich hier um die Bestimmung des Verhältnisses von handelndem Subjekt und gesellschaftlichen Rahmenbedingungen im realen Geschichtsprozess. Für Rosdolsky ist klar, dass Revolutionen weder »gemacht« werden können, noch einem Geschichtsdeterminismus folgen, sich also quasi »automatisch« vollziehen. Das politisch handelnde Subjekt kann politische Bedeutung von historischer Dimension nur dann erhalten, wenn es im Einklang mit den geschichtlichen und sozialen Tendenzen der Klassenkämpfe agiert.
Le rêve de l'Europe supra-étatique va-t-il se briser sur la question nationale? En Catalogne, en Écosse, en Corse et au Pays basque, des peuples affirment leur droit à vivre un destin que la mondialisation capitaliste ne peut pas satisfaire. Plus à l'Est, notamment en Ukraine et dans l'ex-Yougoslavie, la même question ébranle les dominations. Si le néolibéralisme unificateur bute sur ce renouveau de la question des droits des nations à disposer d'elles-mêmes, la gauche, radicale ou non, semble en peine pour offrir ses solutions. Circonstances qui ajoutent à la complexité de la question, toutes ces expressions nationalitaires ne sont pas portées par une vision émancipatrice. Pourtant, dès son essor, le mouvement ouvrier s'est emparé de cette question, notamment à la suite du Printemps des peuples de 1848. Parmi les principaux acteurs de la scène politique de l'époque, Friedrich Engels s'attache plus particulièrement à analyser la question nationale et produit le déconcertant concept de peuples «sans histoires», lesquels «n'ont pas été capables de constituer des États et n'ont plus suffisamment de force pour conquérir leur indépendance nationale» qu'il oppose aux nations «révolutionnaires». C'est cette thèse que réfute Roman Rosdolsky dans cet ouvrage resté inédit en français.